Le Viaduc de millau
Le viaduc de Millau est un pont à haubans franchissant la vallée du Tarn. Record mondial de hauteur, culminant à 343 mètres (plus haut que la Tour Eiffel), long de 2 460 mètres, le Viaduc effleure la vallée du Tarn en 9 points seulement. Portant l’autoroute A75, il fait la jonction entre Clermont-Ferrand et Béziers, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h. Les études ont commencé en 1987 et l’ouvrage a été mis en service le 16 décembre 2004, trois ans seulement après la pose de la première pierre. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage. Si les avantages d’un franchissement autoroutier de la vallée du Tarn sont indéniables, plusieurs difficultés viennent émailler l’histoire du viaduc. Les premières difficultés à résoudre sont techniques : les dimensions de la brèche à franchir, les vents violents de plus de 200 km/h, les conditions climatiques et sismiques, nécessitent d’avoir recours à un ouvrage de dimensions exceptionnelles et soulèvent en outre quelques difficultés de réalisation. Avec les autoroutes A10 à proximité de la côte Atlantique, A20 à l'ouest du Massif central et A7 qui suit la vallée du Rhône, l’autoroute A75 fait partie des quatre grands itinéraires nord-sud pour traverser la partie méridionale de la France et, au delà, relier le nord de l'Europe à la Méditerranée et à la péninsule ibérique. Sa construction s'est achevée fin 2010 avec la mise en service de la liaison Pézenas-Béziers. Le Viaduc de Millau franchit la vallée du Tarn, à quelques centaines de mètres de Peyre, l’un des 10 plus beaux villages de France que compte le département de l’Aveyron Le Tarn est une rivière qui coule d'est en ouest, au sud du Massif central, coupant donc l'axe nord-sud et formant une brèche de plus de 200 mètres difficile à franchir. Avant le viaduc, ce franchissement se faisait par un pont situé en fond de vallée, dans la ville de Millau. Millau était alors un très gros point noir routier, connu et redouté. Des kilomètres d'embouteillages se formaient chaque année au moment des grands flux estivaux. Treize ans d’études et de concertation